fan fics - octobre 2005

(on a changé d'heure ou quoi ? )

Etant donné mon retard, vous aurez jusqu'à demain 16 heures pour voter par MP. Comme d'habitude, vous me donnez les 3 titres que vous avez préferé et dans l'ordre

voici les fan fics (qui arrive encore une fois un par un), bonne chance !

Titre : Sheena Kazuyayoi

Sheena regardait l’épisode 11 de son feuilleton préféré. Elle appréciait particulièrement cet épisode car c’était dans celui-ci que les deux héros s’embrassaient pour la première fois. Lorsque arriva le fameux baiser, elle ne pu s’empêcher d’imaginer qu’elle était à la place de l’hologramme d’Hiroko Ateshinai et que c’était « lui » qui occupait celle de Kôsuke Yataku.

« Lui », c’est Akira Sandate. Il fait approximativement 1m83 pour 53kg selon Sheena. Il a de beaux yeux noisettes et des cheveux dorés. Cette couleur n’est certainement pas naturelles, mais après tout, notre adolescente s’en fiche pas mal ! Elle ne lui a jamais parlé, mais il paraît vraiment gentil. Bref, elle ne sait pas grand-chose de lui à part deux choses : la première, c’est qu’il est dans sa classe et qu’il occupe le siège juste devant le sien et la seconde, c’est qu’elle a un faible pour lui.

Elle enviait vraiment ces deux héros car ils pouvaient affirmer qu’il s’agissait bien de leur premier baiser. Sheena, quant à elle, ne savait pas si elle avait déjà eut la chance d’embrasser qui que ça soit avant ses 16 ans. En effet, elle avait été retrouvée avec trois balles dans le corps et une autre dans la tête au milieu d’une ruelle. Il était miraculeux qu’elle ait survécu à un tel accident, et en échange Dieu lui avait volé sa mémoire. Il ne lui restait rien à part ce collier :


05/05/2116
Bonne anniversaire Sheena et profite bien de tes 16 ans !


Cette phrase serait désormais la seule et unique trace de son passé. Elle ne chercherait pas à retrouver le souvenir de ses 16 dernières années. Elle pensait que si elle avait oublié, il y avait certainement une raison a cela.

Elle passa un séjour de quelques semaines dans un hôpital. Après s’être à peu près rétablie, on l’envoya dans un centre de rééducation dernière génération pourvue de machines régénératrices. Elle y resta six mois, et y réappris à marcher, à courir et à se servir de son bras gauche. Elle se retrouva pourvu d’un nouveau nom : Kazuyayoi. Après cette étape purement administrative, on lui trouva une famille d’accueil. Il s’agissait d’un vieux couple n’ayant jamais eut d’enfant. Malheureusement, le sort s’acharnait sur Sheena. Quatre mois après son arrivée, le mari mourut. Il laissa derrière lui sa veuve devenue folle. Elle finit par se suicider au bout de quelques semaines.
Sheena se retrouva alors dans une nouvelle famille d’accueil. Le changement fut d’autant plus difficile qu’elle se retrouvait dans plus horrible famille qui soit. Elle réussit à se faire émancipée deux mois plus tard. Elle se trouva un job, et se paya son propre appartement grâce à une pension versée par sa famille d’accueil. Elle repris ses études à la rentrée d’avril et là elle rencontra le fameux Akira.
Ainsi la vie de Sheena Kazuyayoi se limitait à une année seulement et malgré cela, rien ne pouvait effacer ni même ébranler son sourire radieux.

Elle prit la dure décision de se déclarer à Akira dès le lendemain.

Le jour J était arrivé. Etrangement, le hasard avait voulu qu’il s’agisse de son anniversaire. Elle arriva dans sa classe et lorsqu’elle vit son visage, elle n’avait plus le courage en elle pour se déclarer. Elle alla simplement s’asseoir à sa place et fixa la chevelure d’Akira qui brillait grâce à la lumière qui traversait les vitres de la classe. Il se réveilla brusquement de ses pensées et se retourna vers elle.

« Bon anniversaire Sheena !
- Merci beaucoup Akira! Mais comment … ?
- Ton collier, dit-il en souriant. »

Elle ne pu s’empêcher de porter sa main à son cou. C’est vrai qu’elle le portait toujours sur elle, mais personne n’y avait jamais porté aucune attention, du moins c’est ce qu’elle pensait. Elle lui souri à son tour.

« Tu as 17 ans aujourd’hui, c’est exact ? reprit il.
- Euh … Oui c’est exact, répondit elle.

Elle sentait un nœud se nouer dans son ventre. Elle s’en voulait de ne jamais lui avoir parlé auparavant. Ils ne se connaissaient pas et pourtant il était si gentil avec elle.

- Tu ne les fais pas … lui dit-il, toujours souriant.
- Je sais ! On m’a souvent dit que j’avais 14 ans.
- Vraiment ? Personnellement, je t’en aurais donné 19.

Elle rougit à cette remarque, visiblement flattée.

- Merci, mais tu n’es pas obligé de me mentir…
- Et si je ne mentais pas ? lâcha-t-il avec un air imperceptible.

Un silence gêné s’installa. Sheena n’avait pas pour habitude de se faire complimenter. Elle ne savait pas quoi répondre face à cet étrange sens de la répartie. Elle articula juste un merci avant de devenir écarlate et de tripoter nerveusement son collier.

Akira senti apparemment qu’il l’avait mise mal à l’aise. Il lui prit la main et Sheena parut si déconcertée qu’il faillit la lâcher. Il prononça lentement ces quelques mots sur un ton peu assuré:

« Accepterais-tu d’être … euh, enfin … ma petite amie ..? »

Pendant que son voisin tournait au rouge, Sheena crut rêver. Jamais elle n’aurait pu imaginer un meilleur cadeau pour ses 17 ans. Elle fit un mouvement de la tête indiquant qu’elle acceptait. Elle aurait aimé pouvoir émettre un son, mais elle en était incapable tant sa surprise était grande. Akira était lui aussi ravi. Ils étaient maintenant seuls, transportés dans les yeux de l’autre. Leurs visages se rapprochèrent lentement. Lorsque les lèvres de Sheena vinrent se poser sur celles d’ Akira, ils fermèrent tous deux les yeux. Quand il ouvrit de nouveau ses yeux, Akira parut émerveillé par les yeux de Sheena. Il ne pu s’empêcher de l’embrasser une seconde fois.
Elle s’approcha de son oreille et lui murmura : « Merci pour tout ! »

Titre : Visite du passé

Quelque part dans Tokyo, au 28ème étage d'un immeuble.
Yukari, était assise à son bureau face à son ordinateur, un casque-micro sur la tête.

- Oui, je pense avoir une piste pour ce livre. Les recherches avancent.
- Nous comptons sur vous ! Il se pourrait bien que nous fassions de grandes découvertes.
- Je sais quelle importance cela représente pour le musée. Si vous le permettez, je voudrais me remettre au travail.
- Bien sûr. Appelez moi si vous avancez dans vos recherches. Je vous dis à bientôt.
- Promis. A bientôt Monsieur Yamasaki

Elle posa l'index sur son écran, ce qui ferma la cession. Puis elle retira son casque, qu'elle fit ensuite planer à travers la place. Il se heurta au mur, derrière la table basse et tomba à terre sur le tapis.
L'air triste et fatigué, elle posa son regard sur un des tiroirs de son bureau durant quelques instants. Yukari releva la tête et observa le paysage à l'extérieur. Des voitures ailées (comme les avions) attendaient que le feu passe au vert. Elle glissa une main dans sa poche et en retira une clef . Elle l'insera dans la serrure du tiroir qu'elle fixait auparavant.
La jeune fille en retira un livre volumineux à l'aspect très ancien. Elle le posa sur le bureau, entre-ouvert. Contrairement à la couverture, les pages étaient très bien conservées. Elle enfila une paire de gants spéciales et le consulta une énième fois. Elle se souvint de l'événement qui s'était produit la veille, en allant récuperer des photos qu'elle avait prise. Sur celles-ci le livre apparaissait mais pas les écritures.
Elle examina de plus près les écrits. Bizarrement, ils lui étaient très familiers. Elle ne savait pas ce que les mots voulaient dire mais elle savait comment les lire. De plus, les écritures étaiens différentes, elles changaient vers la moitié du livre. Pour la première fois elle les prononca en espérant qu'en les disant à voix haute, tout devienne plus claire. En vain, elle n'y comprenait toujours rien.
Tout à coup, les meubles se mirent à bouger, une secousse se fit sentir. Elle regarda par la fênêtre pensant que c'était un tremblement de terre. Mais les immeubles du quartier ne bougait pas. Pourtant la secousse était très forte. Se demandant s'il elle devenait folle, elle entreprit de tenter de sauver sa vie. Elle referma le livre et le prit sous le bras, puis couru jusqu'à la porte de son garage. Le seul moyen d'être en sûreté, était de s'enfuire dans son véhicule. Mais lorsquelle posa la main sur la porte, elle ne sentit plus aucune secousse, le calme semblait être revenue.
Alors elle se retourna. Qu'elle ne fut pas sa surprise de voir une étrangère de l'autre côté de sa table basse. Cette femme vêtue singulièrement, restait sans bouger sur le tapis

- Vous êtes gonflée ! comment vous êtes rentrée chez moi ?
- C'est toi qui m'a appelée. Qu'est-ce que tu me veux ?
- Hein ? Je ne vous connais pas moi ! Alors sortez de chez moi !

En s'approchant, elle observait sa visiteuse. Elle portait un kimono et des genta. Mais le plus troublant était qu'elles se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, si ce n'est que Yukari avait les cheveux plus courts.

- Soit je rêves, soit je suis bonne à enfermer.

Elle s'approcha un peu plus et s'accroupit face à la table basse. Elle posa le livre et leva le bras pour pincer la jeune femme. Réalisant qu'elle était bien en chaire, elle fit de même sur elle.

- Mais que fais tu , Pourquoi m'as tu pincé ?
- Je vérifiais que je ne rêvais pas et que ce n'était pas une hallucination.
- Je me prénommes Chikara, et toi ?
- Yukari. Pouvais vous me dire ce que vous faites là ?
- Et bien, c'est simple, tu as demandé mon aide alors je suis là. Si tu n'avais pas prononcé la formule d'aide, je ne serais pas venue.
- La formule d'aide ? Ce que j'ai lu est une sorte de sortilège ?
- Je ne crois pas me tromber en disant que tu ne sais pas que tu es une sorcière ?

Yukari s'esclaffa. Elle n'avait jamais entendu de phrase aussi ridicule. Mais elle devait admettre que dans son discours il devait sûrement avoir une part de vérité.

- Racontez moi plutôt l'histoire de livre.

Chikara la regarda d'un air sceptique

- D'accord. Je vais tout vous dire. L'histoire commence avec Ayumi, une sorcière qui causait des ennuis partout où elle passait jusqu'à ce qu'elle soit punie pour ca. Avant de mourir elle lanca un sort qui disait, en gros, que j'accomplirais sa vengeance. Et je l'ai fait mais pas comme elle le désirait. Ce n'est pas moi qui a tué son bourreau, mon père. j'ai juste punie ceux qui ont mit fin à ces jours. ayumi est venue me voir d'entre les morts. Elle était face à moi, cmme je le suis à présent avec toi. elle m'a reproché de ne pas avoir assouvie sa vengeance comme elle l'avait prédit. Elle jura qu'un jour, une autre sorcière accomplirait un désastre plus grand. La fin du monde. Et c'est toi, si je ne me trompe pas, la sorcière en question.
- Ok, je sais faire deux trois tours de magie mais ca ne veut pas dire pour autant que je suis des votres.
- Si tu n'a jamais ressentie de curiosité envers la magie, ce n'est pas plus mal. Si mon destin a pu être changé, ca peut aussi être le cas pour toi.
- Mon destin , Mais rien ne vous dit que c'est mon destin.
- Biensûr que si, et tu le sais. Tu veux des preuves ? mais tu les as déja. Tu sais lire ces mots sans rien y comprendre, tu as sûrement causé quelques catastrophes pendant ton enfance. Comme moi, tu ressemble à ayumi, ton nom est inscrit sur la première page, juste sous le mien, et tu as une marque sur l'épaule.
- Comment vous savez ça ?
- Cette marque, c'est Ayumi qu'il se l'ai faite, je l'ai vu sur elle quand elle ma rendue visite. Comme je te l'ai dit, j'ai la même. Et je m'en suis servie pour que le grimoire te suive pour que tu puisse m'appeler à l'aide. Et oui, c'est ma formule, non la sienne. Quand à ton prénom, il est apparu sur le grimoire dès que tu l'a eu en main, ce qui signifie qu'il t'appartient dorénavant. Et pour ce qui est de ce language, tu commenceras à le comprendre en débutant ton apprentissage.

Elle fixa les yeux de Yukari, essayant de la sonder.

- Dit moi maintenant, pourquoi tu as besoin de mon aide. Je ne crois pas que ca à un rapport avec la magie alors racontes moi ce qui ne vas pas ?

Yukari, regarda une nouvelle fois par la fênetre.

- Mais rien, ne va. Je suis seule et c'est en partie ma faute. Ma famille me rejetes, j'ai perdu mes amis et mon fiancé me trompe.
- Ambitions de carrières ?
- Oui, j'aimes mon travail mais il me réclame tout mon temps. A cause de votre satané livre, je n'ai pas dormi depuis 3 jours.
- Je suis sûre que tu pourras les faire revenir dans ta vie si tu oublies ton orgeuil et que tu t'excuse
- Pourquoi, je ferais ça, si je ne suis pas prête de changer ?
-Tu peux changer si tu veux. Et tu n'as nul besoin de te tuer en travaillant pour montrer à ta famille que tu n'es pas une moins que rien. Je le sais car j'ai voulu faire pareil. J'ai pratiqué la magie avant même de savoir l'existence de tout cela. J'ai essayé de prouver que je valais autant , sinon mieux que mon frère.

Yukari, éclata en sanglots. Sa vie était gachée, et elle ne savait pas comment changer ça.

- Les amis, il n'y a rien de mieux quand on va mal. Et puis quitte ce travail, tu mérites mieux.

Chikara s'approcha et la prit dans ses bras.

- Crois moi, ca s'arrangera, si tu fais tout pour que les choses ailles dans ce sens.

Yukari, cessa de pleurer.

- Et cette histoire de destin, comment je fais ?
- Tu vis très bien sans magie, brûle le grimoire et tes pouvoirs disparaîtront, ainsi que cette malédiction. J'aurais pu le faire, mais j'étais trop attaché à ce livre pour m'en séparer.
- Mais c'est la propriété du musée ! si je le brûle, je devrais rendre des comptes.
- Et bien, on va leur en donner une copie

Chikara posa ses mains sur la table basse en formulant des mots incompréhensibles. Elle leva les mains lentement, et un livre identique au grimoire se forma.

- Voilà ! C'est le même mais sans magie. Et le language reste le même mais ne signifie plus rien si les phrases sont changées.

Yukari resta bouche bée.

- Je vous laisse quelques instants, je vais passer de l'eau sur mon visage.

Elle se leva aussitôt Et rentra dans sa salle de bain. Quelques secondes après, un homme entra dans l'appartement.

- Je suis désolé, s'il te plaît pardonne moi chérie. Mais... tu as changé ! Le coiffeur t'as mis des extensions ? En tout cas j'adore ta nouvelle coupe mais tu sais que le kimono c'est dépassé.
Il se rua sur Chikara avant qu'elle n'ai eu le temps de réagir et la prit dans ses bras. Il rapprocha ses lèvres de celle de Chikara pour y déposer un baise. Mais avant qu'il n'eut le temps de le faire, elle le frappa au visage.
- Mais comment osé vous ! Je ne vous permets pas de me traiter de manière si insultante ! Partez ! Sortez d'ici !
- Je vois, tu veux pas oublier cette histoire d'adultère. Mais puisque je te dis qu'elle ne comptes pas pour moi !
- Sortez ou vous allez le regretter !
- Ok, ok, je repasserez quand tu seras calmée.
- Je vous conseilles d'éviter !

L'homme repartit comme il était entré. Yukari vint à son tour.

- Pourquoi vous criez comme ça ?
- Ton fiançé en est la cause. Un conseil, oublies le, j'ai senti chez lui quelque chose de mauvais.
- Ah bon ?
- Fais moi confiance, je ne me trompes jamais.

Chikara prit le grimoire et le donna à Yukari

- Il est temps de mettre fin à ses histoires. Seul un feu magique pourra le détruire. Lis cette incantation.

Yukari, s'executa et une petite boule de feu se forma au creux de la main.

- Comme tu es novice, elle est faible. Pour quelle prenne du volume il faut que tu l'imagines et elle deviendra réelle
- Comme ça ?
- Bien ! Sortons pour éviter de faire brûler les lieux. Ensuite tu la lanceras sur le livre.

Yukari ouvra la porte de son garage et posa le grimoire au sol et le brûla. quelques instants plus tard , il ne restait plus que des cendres, qui furent emportés par le vent. elles retournèrent à l'intérieure chikara retourna à l'endroit où elle était arrivée et passa la main sur le mur. Un trou se forma et un paysage se forma. C'était une fôret. On pouvait voir des ombres, des personnes qui étaient figés.

- Maintenant, je peux repartir. Et toi tu vas pouvoir reprendre une vie tranquille.
- Mais qu'est-ce que c'est ?
- C'est chez moi ! Et ces gens sont mes amis, ma nouvelle famille. Tomiko, Baka, Sheena et Kage. En m'appelant, le temps c'est arrêté, mais il reprendra son cours dès que j'aurais quitté le tiens.
- Ok. Et bien,merci.
- Adieux Yukari et bonne chance.

Lorsqu'elle passa de l'autre côté, une autre secoussa arriva. Yukari s'accrocha au bureau. Chikara alla vers celui qu'elle avait désignait du nom de Kage, et celui-ci l'embrassa. Le passage se referma. Yukari se releva, s'avança puis effleura le mur par où était parti Chikara. Maintenant un sourire se dessinait sur ses lèvres et son visage triste devint radieux.

titre : Une ombre en pleine lumière

La ville, comme à son habitude, était éclairée comme en plein jour. Il était pourtant près de deux heures du matin. Kage était blotti contre un mur pour ne laisser sur le sol aucune ombre, aucune trace de lui. Il attendait, patiemment, dans son long manteau noir. Un homme arriva dans la rue, passa comme il devait le faire souvent, mais cette fois-ci était la dernière. Kage sortit un Katana, un de ces sabres qu' utilisaient les Japonais avant. L'homme n'eut même pas le temps de se rendre compte de la présence de Kage qu'il avait déjà la carotide tranchée, nette par l'arme blanche du Ninja. Une fois l'homme complètement mort, Kage sortit un mouchoir d'un blanc immaculé et essuya sa lame. Il jeta ensuite ce petit carré de tissu sur le cadavre à ces pieds. Il prit une cigarette de sa poche, ainsi qu'un briquet et prit le temps de fumer sa cigarette avant de s'en aller, sans se presser vraiment.

Les temps était rude dans cette ville de Techno-Tokyo. Plus personne ne savait pourquoi les villes avaient le suffixe Techo devant leur nom, mais cela était entré dans les habitudes. Âpres la troisième guerre mondiale; qui ne fut pas un conflit entre de nombreux pays, comme on s'y attendait, mais une guerre entre les hommes et les femmes, tous les modes de vie avaient brusquement changé. Les villes étaient toutes séparées entre quartier H et quartier F, je n'ai pas besoin de vous expliquer pourquoi je crois au vu de cette guerre. Ainsi dans le ville anciennement nommé Tokyo, Kage était le seul homme se balladant dans le quartier H, ce n'était pourtant pas une femme mais il travaillait pour elles. Il était un peu comme leur assassin personnel.

Son dernier contrat, Mr Sakamoto était un haut placé dans le domaine de la finance chez les hommes. Il permettait donc aux hommes de faire énormément de bénéfices sur le dos des femmes. C'est cet information qui convaincu l'assassin d'accepter le contrat. En effet Kage était un des rares hommes à croire encore en cette belle créature qu'est la femme. Les hommes ne pouvant plus avoir confiance en elle avait amélioré les technologies à un tel point qu'un même homme pouvait donner naissance à une multitude d'enfant dont il pouvait tout choisir, sexe, aptitudes, et bien d'autres points encore. Les hommes n'étaient donc plus dépendants des femmes et leur vendait très cher leur semence pour qu'elle puisse survivre. Kage savait que même si les femmes des générations passé avaient déclaré la guerre aux hommes, celle d'aujourd'hui ne cherchait qu'un réunification des deux sexes. Mais les hommes trop têtus ne laissaient pas la moindre chance aux femmes de se rattraper. Kage ne supportait pas cela chez les hommes et c'était en grande partie pour cela qu'il avait rejoint le clan des femmes.

Une fois de plus le sergent policier, trouva un homme qu'il connaissait très bien de réputation, allongé sur le trottoir, un mouchoir taché de sang sur lui. Il leva les yeux au ciel et soupira profondément. Il se demandait à chaque fois qu'il voyait une plaie béante comme celle qui se trouvait à la place de la gorge du mort, comment un homme pouvait encore utiliser une arme blanche. Les armes blanches étant devenues totalement obsolète avec l'arrivée de la puissance psychique. Il suffisait de bien se concentrer et la personne en face de soi mourrait d'une explosion cérébrale. Au moins cette blessure venait conclure l'affaire rapidement, l'assassin fut tout de suite désigné et ce ne fut qu'un nom de plus inscrit sur une liste déjà longue qui fut cette conclusion. Tout le monde le connaissait. Kage était l'être vivant le plus connu de tout Techno-Tokyo. Mettre autant de bâton dans les roues des hommes ne passait pas inaperçue.

Kage revendiquait tous ses meurtres par le biais de la PschycoVision, la nouvelle manière de communiquer. Il suffisait de brancher un casque à son cerveau et de penser à son discourt et celui-ci est audible sur la fréquence choisie. Kage expliquait le pourquoi de ces meurtres et qu'il cesserait à l'unique condition que les hommes accordent une audience aux femmes et leur laissent s'exprimer. Kage était persuadé que le problème venait des habitudes. En effet les hommes considéraient les femmes comme des monstres, même plus des êtres humains, car ils n'avaient pas pu communiquer avec elles. Donc si la communication repassait il sera possible qu'une entente soit crée. Malheureusement à chaque fois son message n'était pas écouté et personne ne faisait bouger les choses. Kage prit une décision, tuer le chef des hommes Baka. La tache serait rude mais le résultat sûrement positif.

Kage prit des informations un peu partout afin de trouver le moment propice pour attaquer. Il apprit que Baka allait donner une grande réception en plein centre de Tecnho-Tokyo en hommages à l'anniversaire de la fin de la guerre. Kage choisit que ce serait à ce moment là. Cette information lui venait d'une des femmes qu'il fréquentait souvent, peut être trop souvent. Ce devait être le seul couple sur Terre, mais ils ne savaient pas trop comment si prendre pour pousser plus loin leur relation.

L'assassin envoya un message à nouveau mais pour prévenir de sa prochaine cible, et que si l'entrevue n'était pas acceptée alors Baka mourait sous les yeux de tous ses invités. Kage pensait que personne n'aurait entendu son message mais ce ne fut pas le cas, les hauts politiciens prirent au sérieux cette attaque directe. Ils décidèrent alors d'une date, enfin une nouvelle date pour la cérémonie. Baka refusa et décida que la cérémonie demandait juste un peu plus de sécurité. Donc la sécurité de Baka fut doublée et la cérémonie n'était donc plus accessible au grand public. Seul quelques élus avaient reçu un carton officiel en guise d'invitation. Kage n'avait pas reçu de carton bien entendu et donc aurais beaucoup de mal à entrer. Il décida donc d'attaquer en force. Il se prit son bandeau de protection, ainsi personne ne pourrait entrer dans son crâne. Il se dota ensuite de son Katana et de ses shurikens et partit pour la cérémonie. A ce moment là, sa petite amie vint le rejoindre et sans le prévenir l'embrassa d'un long et voluptueux baiser. Il ne connaissait pas cette sensation mais apres, il fut remplit d'une énergie incroyable. Il était fin près pour partir.

Il y avait une foule incroyable mais peut être seulement la moitie devait être des invités et les autres des gardes. Kage fut arrêté à l'entrée, et la danse funèbre commença par un Katana tranchant les trois gardes ayant arrêté l'assassin. Ensuite ce fut les vingt qui était sur son chemin. Kage se déplaçait comme une ombre les armes psychiques n'avaient aucun effet et les autres armes étaient très mal utilisées à cause d'une utilisation trop juste. Les habitudes alliaient se retourner les hommes. Puis âpres vingt ce fut cinquante, puis cents, Kage tuait sans penser, la peur était si souvent présente chez les hommes trop peu habitués aux combats rendait le combat si facile que Kage se croyait presque en entraînement et souriait tout en continuant la danse macabre. Puis ce jeu commençant à ennuyer Kage, il décida d'aller directement vers Baka, qui de tout son courage se cachait sous une table protégée par bien trente personnes armées d'armes psychique de haut niveau. Imblocables de prés, elles nécessitait quand même de voir son ennemi. Ainsi tous les shurikens de Kage finirent les uns âpres les autres par tuer la majorité des gardes. Une fois le nombre bien réduit, kage couru de toute sa vitesse et trancha les derniers hommes encore présent sur le champ de bataille.

En guise d'accueil Kage coupa la table et laissa la lumière du soleil artificiel envahir Baka. Il tremblait de tout son être. L'assassin prit son regard le plus terrible et parla. Une unique phrase sortit de la bouche de Kage avant que celui-ci parte et ne sois jamais plus revu, a elle seule elle suffit à convaincre Baka de fermer les portes du sexisme. On n'entendit plus jamais parler de lui. Vous vous demandez quelle put être cette phrase? Demandez vous se qui aurait pu vous faire changer d'avis et alors vous aurez une petite idée du genre de phrase qu'entendi à ce moment là cet homme qui représentait tant pour les hommes mais qui paraissait bien petit devant un assassin. Qui a dit que les hommes étaient des lâches, seulement des êtres qui ne veulent pas mourir. Aujourd'hui hommes et femmes cohabitent assez bien, alors faîtes tout pour que des gens comme Kage n'ai jamais à exister, c'est un conseil.

Titre : Si vous deviez mourir demain...

...que feriez-vous?
Imaginez-vous dans un avenir plus ou moins proche, a la veille de la fin du monde. La Terre se porte tres mal, la pollution, apres avoir engendré des catastrophes climatiques de plus en plus devastatrices, de plus en plus frequentes, est responsable d'une elevation exponentielle de la temperature, inexorable. Cette augmentation toujours plus rapide de la chaleur externe de la Terre induit inevitablement une elevation de l'energie interne du globe. Cette energie s'accumule depuis deja plusieurs décénies, et celle-ci sera forcement libérée a un moment ou a un autre, les scientifiques predisent cette explosion pour une periode qui s'étend, selon les sources, de 2 heures a 2 semaines...les plus pessimistes d'entre elles avaient prevu que ce 'Big One' aurait dû se produire il y a de ça 2 jours. Plus le temps passe, plus la probabilité de mourrir d'un instant a l'autre augmente, et avec elle l'inquietude de tout le peuple de la Terre.
Imaginez que vous vous trouviez à ce moment la dans une tour, quelque part dans la megalopole Tokyote, dans une chambre, en compagnie de votre meilleure amie. Vous êtes en maillot de bain, suant par tous les pores a cause de cette chaleur etouffante que meme les systemes de climatisation ne parviennent plus a rendre supportable, devant un ventilateur poussé au maximum de sa puissance, derriere les stores fermés.
Imaginez qu'il ne vous reste peut-etre que quelques minutes a vivre, que vos proches les plus sages sont morts à cause de la chaleur, ainsi que votre petite cousine de 9mois.
Imaginez que vous attendez la mort inexorable dans votre chambre, avec votre meilleure amie, et vous saurez ce que ressent la jeune Tomiko a cet instant.

Tomiko est une jeune femme de 22ans, née d'un pere Coreen et d'une mere Japonaise, installée dans la capitale depuis peu pour reprendre ses études.
Tomiko se tenait droite, devant sa fenetre, écartant les volets des stores avec 2 doigts afin de regarder la pagaille qui regnait dans les rues. Refermant son portable en soupirant elle tourna legerement le visage a l'intention de son amie.

"Regarde-ça Sheena, ils sont vraiment pitoyables courrir comme ca, ils se battent pour la moindre pièce....VOUS ALLEZ TOUS MOURIR DEMAIN DE TOUTE FACON!" s'ecria-t-elle avec un leger rire.

Se tournant vers Sheena, elle lui adressa un leger sourire et se laissa glisser le long du mur afin de s'asseoire en soupirant:
"Et pas moyen de telephoner, le reseau est surchargé..."

A ces mots elle baissa les yeux.
Sheena etait une jeune femme de deux ans sa cadette. A vrai dire, elle etait tout son opposé, toujours radieuse et insouciante, sauf en ces temps d'Apocalypse. Les deux jeunes femmes s'étaient rencontrées il y a tout juste 2 ans, Tomiko avait alors sauvé la vie de son amie avec l'aide de trois autres accolytes qu'elle avait rejoint sur un coup de tete, à c'est ce qu'elle pretendait. En vérité une voyante lui avait dit qu'ils avaient quelque chose qui lui appartenait alors qu'elle etait en quete d'identité, mais cela elle refusait de l'admettre et, desormais, c'etait bien secondaire.

"Tomiko-chan, je crois que...je t'ai jamais dit....merci, murmura Sheena avec un sourir legerement crispé. Merci de m'être venue en aide, de m'avoir sauvé la vie et prise sous ton aile...j'ignore ce que cette secte aurait fait de moi...
- Arrette c'est normal....j'allais pas te laisser agoniser comme ca..."

Tomiko n'aimait guere se rememorer ces temps la, et elle detestait ce genre de remerciement. Sheena, comprenant qu'elle mettait son amie mal a l'aise detourna la conversation.

"Tu te souviens de ce qu'ils disaient sur le 'futur'? Ils disaient que les voitures voleraient, qu'on aurait des energies inepuisables et completement inoffensives pour la planete?
- Ouais, ils disaient meme qu'on aurait des robots pour nous servir au foyer! repondit-elle en riant, se rememorant les recits que leur avait raconté un ancien, divaguant sur la facon dont on imaginait le futur dans sa jeunesse. Tu parles, rien a changé, c'est pitoyable..."

En ouvrant les yeux, elle sourit legerement a Sheena avec un regard plein d'excuses devant son eternel pessimisme. L'etudiante reprit machinalement son telephone cellulaire plus fin qu'un stylo et réitera son appel.

"Ca sonne! s'ecria-t-elle avec un large sourire alors qu'elle se relevait.
- Ouais? repondit une voix enrouée...ou plutot muante.
- Baka c'est toi?
- Toto-chan! J'suis trop content de t'avoir....
- Arrete avec ca...ouais bon moi aussi, j'ai eu du mal a t'avoir c'est la folie sur le reseau...t'es avec Kage et Chikara? comment vous allez?
- Ouais ils sont avec moi, ils t'entendent.
- Great! Salut les amis!"
Une voix d'unisson repondit a son salut.
"On cuit ici, c'est un truc de fou! reprit Baka.
- Ouais c'est comme partout Baka!
- Euh oui...c'est vrai...repondit-il avec un leger rire niais.
- Mais je veux dire, vous allez bien a part ca? Comment se porte Chikara?
- Euh...pas tres bien en fait...elle est sur le point d'accoucher...
- Oh non je vais manquer ca...dis lui que je suis vraiment désolée de pas avoir pu vous rejoindre...pas moyen de sortir de la ville, c'est la panique tous les transports sont paralysés...et le père?
- J'ai jamais vu Kage comme ca! Il est dans tous ces etats tu verrais, dit-il en ricanant alors qu'on entendait un 'pchhht' a l'attention de l'ado.
- Tu m'etonnes, rien que pour ca j'aurais voulu etre la, s'esclaffa Tomiko.
- Aïe!
- Baka?
- Oui, oui...c'est rien c'est...le pere...aïe!
- Baka, dis leur bien que...Baka?"

La jeune femme jeta un rapide coup d'oeil a son telephone avant de le lancer violemment contre le mur.

"Rhaa! je croyais que ces batteries etaient inusables?!? Saleté de chaleur ca dérègle tout! dit-elle dans un acces de rage.
- C'est formidable ce qui arrive a Chikara...coupa Sheena.
- Oui t'as raison...enfin c'est pas moi qui aurait un enfant..."

Sentant comme un leger flottement, elle s'empressa d'ajouter tout en rougissant.

"Ca pue, pleure tout le temps...et puis faut sans cesse s'en occuper...
- C'est sur, lanca Sheena dans un petit rire, mais qu'est ce que c'est genial de voir la chair de sa chair grandir devant ses yeux, pouvoir lui donner son amour...
- Mouais, je trouve pas...c'est surtout prise de tête...
- Tomiko? Pourquoi...pourquoi tu rougis? demanda son amie avec un peu d'inquietude dans la voix.
- Hein? Qu'est ce que tu racontes? C'est la chaleur c'est tout...retorqua-t-elle en rougissant davantage. Je vois pas pourquoi je rougirais pour ça! ajouta-t-elle en riant nerveusement.
- Oui tu as raison...je me fais des idées, dit-elle avant de lui faire un clin d'oeil.
- C'est quoi ce clin d'oeil? Arrete! Je t'assure tu te fais des idées...tiens prends ca, ca t'evitera de dire n'importe quoi."

Tomiko ouvrit un petit frigo qui se trouvait pres d'elle et lui lanca une petite bouteille d'une boisson rafraichissante avant d'en sortir une pour elle, le réfrigérateur était vide a présent. Remerciant la jeune femme de la tête, Sheena reprit:

"Quand même, quand je pense a ce qu'on a vécu tous les cinq...
- Ouais, entre la secte des Sabres Rouges, la milice de Watari...les Yakuza! Il nous manquait plus que d'avoir le flingue d'un gorille de la 'Fédération' sur la tempe et on avait tout eu...
- Et Baka, il a tellement grandi...
- Moui, je suis pas sur que ça soit une bonne chose...c'est pas pour autant qu'il a arrêté ses idioties...
- C'est vrai...mais sans lui on aurait pas pu en arriver la...
- Hey! Mais moi aussi je sais me servir d'un PC!
- Oui, bien sur Tomiko..." affirma Sheena pour la taquiner.

Tomiko se tut, quelque peu froissée dans son orgueil. Apres un moment de silence pendant lequel la chaleur ambiante semblait de plus en plus pesante, Sheena reprit timidement:

"Dis Tomiko-chan...je voulais te demander...ça fait longtemps que cette question me trotte dans la tete mais j'ai jamais osé...
- Accouches, qu'est ce qu'il y a?
- Pourquoi tu gardes toujours ce sabre sur toi? On craint plus rien maintenant...
- C'est...personnel...devant le regard suppliant de Sheena elle se decida a parler. Je suppose que je peux te le dire...apres tout tu es digne de confiance...et de toute facon tu pourras pas le repeter, dit-elle ironiquement. En fait c'est la seule chose qui me rappelle ma famille...ma mere. C'est avec ce sabre que j'ai tranché la carotide de mon pere...cette ordure! Ma premiere victime...mais aujourd'hui...j'amerais tant n'avoir jamais fait cette premiere victime...je n'ose pas imaginé ce que je serais a cet instant si je n'avais rencontré Chikara...
- Tu serais certainement la même Tomiko...
- Non, impossible! Je serai certainement dans cette rue a oter le plus de vie possible pour recuperer tout ce qui peut l'etre...repondit-elle amerement avant de la regarder dans les yeux, souriant legerement. Mais de toute facon quelle importance...la mort nous attend fatalement d'un instant a l'autre..."

Jetant un dernier regard entre les stores elle s'assit de nouveau face a Sheena.

"Et toi? Je t'ai dit mon plus grand secret, a toi maintenant...je l'avais jamais dit a personne...
- Moi? euh...j'ai pas de secret!! repondit Sheena avec un grand sourire géné tout en se grattant derriere la tete. Bon euh...et bien...je...j'ai jamais connu l'amour...avoua-t-elle du bout des levres, toute penaude"

Cette revellation renvoya directement Tomiko a son vrai secret, celui qu'elle tentait d'enfouir au plus profond d'elle. Pour se donner une contenance, elle dit:

"Les seuls hommes qui ont connu mon corps n'ont pas survecu plus de 2 minutes...
- Tu oublies Kage?
- Kage? arrete il s'est absolument rien passé! Combien de fois vais-je devoir te l'expliquer....il m'a juste vu une demie-seconde....et il a faillit perdre l'usage de ses yeux immediatement apres..."

Sheena rit legerement avant de repondre plus serieusement, sur un ton quelque peu rêveur.

"Je parlais du véritable amour...celui qui fait que tu te sens en hosmose avec la personne...qui...
- Oui c'est bon je vois...c'est gnangnan tout ca...coupa Tomiko
- Peut-etre, mais apres tout c'est mon droit! J'aurais juste vouloir y goutter avant de mourir..."

Ces paroles resonnèrent en Tomiko comme un coup de tonnerre...ses yeux se perdirent dans le vide tandis que son visage laissait paraitre un certain desapointement. Elle tentait de chasser cette pensée de son esprit, mais à chaque fois qu'elle posait son regarde sur son amie, cette pensée se faisait plus violente. Elle allait mourir fatalement, dans les toutes prochaines minutes peut-être, mais elle se refusait a s'abaisser a des regrets aussi 'niais', n'ayant a vrai dire pas une haute opinion des 'dernieres volontés' du mourant. Elle se disait que c'etait completement stupide, qu'il fallait prendre son destin en main, même si tout n'est que fatalité en fin de compte. Mais aujourd'hui qu'elle se retrouvait pour la premiere fois de sa vie a l'article de la mort, cette pensée se faisait de plus en plus presente dans son esprit. Mille fois elle avait frolé la mort, mais jamais cette sensation ne l'envahit.
C'est alors qu'elle se decida, s'avançant lentement, quelque peu hésitante, marchant à quattre pattes au milieu de sa chambre, elle s'avança vers Sheena, le visage baissé.

"Tomiko? qu'est ce qu'il y a?"

Arrivée devant son amie, la jeune femme leva les yeux et se contempla un instant dans le regard de Sheena avant d'approcher son visage du sien, posant ses yeux sur ses levres. Sheena, abasourdie, restait immobile, ne sachant quelles etaient les intentions de Tomiko.
Celle-ci approcha lentement son visage de celui de son amie et deposa ses levres sur les siennes, fermant les yeux alors que Sheena se laissait embrasser, comme hébétée. Decollant doucement ses levres des siennes, elle plongea son regard dans celui de sa co-locataire s'apprettant a s'excuser quand elle fut interrompu par une premiere secousse qui ébranla tout l'immeuble. Les deux jeunes filles regardèrent autour d'elles avant de plonger leurs yeux dans ceux de l'autre.
C'est alors que Sheena posa ses mains sur les joues de Tomiko et accolla ses levres sur celles de son amie avant d'ouvrir legerement sa bouche. Tomiko se pencha davantage sur sa partenaire et l'embrassa longuement.

C'est alors qu'une nouvelle secousse se fit sentir, celle-ci beaucoup plus forte que la precedente, si bien qu'elle eut raison de toute construction, y compris les batiments la plus recents, conçues selon des normes parasismiques les plus draconiennes qui soient.
Cette episode se repetta sur toute la surface du globe, quasi-simultanément, rayant de la carte toute construction, rasant villes et villages. Une gigantesque faillle s'ouvrit sur la côte Orientale du Japon, une autre s'etendait du Chili à l'Alaska, une autre separait le continent Africain de l'Eurasie, et enfin une derniere parcourait la Siberie de l'Oural a l'Himalaya.
Les Tsunamis les plus colossaux jamais enregistrés dans l'histoire de la Planete Bleue deferlèrent alors sur la totalité des terres emergées.
Enfin, s'ensuivit un episode de volcanisme intense, reveillant progressivement tous les volcans deja formés avant de voir l'apparition de nouveaux points chauds un peu partout a la surface du globe.
La chaleur ainsi libérée fit littéralement évaporer les Océans. Le nuage de vapeur qui en resultait, s'ajoutant aux cendres et projections pyroplastiques, masquait totalement la surface du moindre rayon lumineux, assurant ainsi l'anihilation de toute forme de vie a plus ou moins long terme s'il en survivait. La Terre n'etait devenu qu'un vaste rocher en fusion, recouverts de gaz de métaux lourds.

Quelques millenaires plus tard, la planete finit par subir un refroidissement lent, des océans se formerent, des organismes unicellulaires apparurent au fond des oceans...et le cycle de la vie reprit à son commencement....

Titre : Funèbre soirée

Kage repéra l’édifice. Il devait s’y infiltrer et récupérer « l’objectif »
Il pénétra à l’intérieur du bâtiment sans difficulté, puis aperçu deux premiers garde. Son instinct de tueur avait déjà analysé la situation, il savait de quelle façon il allait procéder.
Il s’avança, normalement, comme si de rien n’était. Les gardes s’avancèrent : « interdiction de pénétrer dans la zone C-122Yb du quartier nord, veuillez partir »
Kage dégaina, tira directement dans le système de refroidissement de celui qui paressait le moins dangereux au corps à corps puis trancha les câble de maintien d’air froid du second, une fois les gardes suffocants, il les tua sans difficulté.
En effet avec le réchauffement excessif de la planète, de grandes metrolpoles s’étaient construites aux pôles (on disait même que certains peuples s’étaient réfugiés en créant des villes soumarines ) et la plupart des habitant portaient sur eux un système réfrigérant en permanence, ils avaient fini par en prendre l’habitude et l’enlever ou le désactiver brutalement pouvait leur être fatal.



Kage se trouvait dans le spacieux appartement, jonché de cadavre, les murs et le sol souillé par le sang.
Il en ressortit « l’objectif » à la main. Une fois de plus, il avait réussi sa mission.
Il descendit les marches ; il ne prenait jamais l’ascenseur. Il arriva dans le hall, sorti du bâtiment et se dirigea vers la Chrysler noire qui l’attendait. Il était à l’heure, il avait toujours été ponctuel. La voiture l’emmena sur le lieu du rendez vous.Une fois là-bas, il échangea « l’objectif » contre ses honoraires ; une somme conséquente versé sur une carte de transfert, totalement sécurisée.
Son employeur lui donna une nouvelle mission : un assassinat. Ce serait une mission difficile, Kage serait, bien entendu, grassement récompensé.
Il devait tuer Yoshitaka Amano, un homme riche et influant, bien qu’il semblait être mouillé dans plusieurs affaires louches.

Kage s’était préparé, après avoir examiné des cartes, repérer les principaux echapatoires, il entama la phase d’observation grâce à des petites caméras espionnes volantes, indétectables et très résistantes.
C’était son associé qui se chargeait de récupérer toutes les données importantes, c’était aussi lui qui s’occupait des caméras espionnes et de bien d’autres choses. Il était grand, la peau foncée,des cheveux dru légèrement bouclé c’était sûrement un descendant du peuple d’origine du pole.Il s’appelait Criyl.

C’était l’heure, il fallait partir,
Kage s’installa au volant de la Chrysler.
Criyl l’embrassa, un long baiser savoureux et laissa Kage partir, vers sa mission, vers la funèbre soirée qui l’attendait….

Titre : Sheena dans l'ashita world

C’est l’histoire de sheena, 17 ans, jeune fille d’une famille de niveau moyen de la banlieue de tokyo.
Un matin elle se réveilla avec un nuage blanc a coté de son lit, intriguée, elle le toucha, elle pus même monter dessus. Elle chercha sa famille partout, mais il n’y avait ni ses parents, ni ses sœurs, ni son chien ; elle, seulement elle.
Elle sortit, et elle vu des routes translucides de toutes les couleurs, des gens habillés bizarrement qui se promenaient sur des nuages, de taille et de couleurs différentes, personne a pied ni en voiture. Tout le monde la regardait bizarrement puis elle croisa un garçon d’a peu près son age sur un nuage blanc. Il engagèrent la discussion puis arrivèrent au problème des vêtements :

- Et au fait il est pas mal ton cosplay?
- Mon cosplay? je suis normalement fringuée ! c’est vous qui avez des cosplays !
- Mais ils sont normaux, nos vêtements ! t’énerve pas ^^
- Au faite, quel jour on est ? samedi 12 je dois aller faire les courses pour prendre mon reste de fournitures !
- Oh pas de problème on est loin de la ! on est le 21 ! Bientôt noël et le nouvel an ^^ … Ah ! j’ai deviné ! tes vêtements c’est ton cosplay pour la fête du nouvel an ?
- Quoi ???!!! la fête du nouvel an ? mais on est en avril, c’est la rentrée !!! On débute juste l’année 2005 ! arrête tes conneries !!!
- Euh tu te trompe on va passer en l’an 3072 ! viens prend ton nuage qui te suivait depuis tout a l’heure on va se poser quelque part, tu ne savait pas que sa faisait un peu pitié de marcher sans son nuage ???

Sheena était choquée des propos du garçon par rapport à l’année et pour le moyen de transport, il partirent donc dans un parc le garçon lui raconta plein de choses concernant son époque, puis Sheena lui parla aussi de ses habitudes etc… ils parlaient très passionnés par les discours l’un de l’autre. Puis arrivés à la façon de manger, Sheena lui parla des baguettes.

- Quoi ???!!! tu manges avec des baguettes ? Bwahahahahaha la honte !!! votre époque n’était pas du tout civilisée !!!
- Eh ! parle autrement de mon époque ! c’est très bien de manger avec des baguettes ! je te montrerai !

Le soir ils allèrent donc chez sheena manger :

- c’est donc a sa que ressemble une maison de 2005 ? c’est bizarre la déco ^^

Ils commencèrent à manger dans des bols avec des baguettes. Il se débrouillait mal alors Sheena l’aidait, ils se rapprochèrent. Puis sheena lui fit part de toutes ses habitudes.
Le lendemain c’est le garçon qui emmena Miko chez lui et qui lui fit découvrir plein de choses. Puis un jour ; Sheena s’approcha de lui et lui dit,

- et à ton époque, les baisers se font toujours de cette façon ?

Puis elle l’embrassa, et il répondit :

- oui, Sheena.